Les chroniques du Val de Loire : Episode 3

 

Les "Vignerons artisans"

Ces vignerons vont jusqu’au bout de leur métier. Ils ont généralement pour objectif une très bonne valorisation de leur production, et ont du mal à déléguer à des salariés. 


Leurs standards qualitatifs sont élevés et ils sont souvent en agriculture biologique ou biodynamique. Ils s’appuient sur leur nom et l’identité de leur cuvée plutôt que de se raccrocher à une appellation. 

Cela entraîne une dispersion entre les métiers de la vigne, de la cave, et de la commercialisation, tous faits avec passion. 

Les surfaces sont donc souvent petites car ils créent leur domaine seuls ou en couple.
Au départ leur petite surface entraîne des chiffres d’affaires réduits.


"Les installations sont souvent sommaires 
et le travail est artisanal et manuel"


C’est lorsque leurs clientèles et leurs chiffres d’affaires seront assez importants qu’ils pourront embaucher, agrandir leur surface ou renouveler leur matériel. Ils choisiront alors ce qui se fait de mieux : ils sont perfectionnistes.


Il s’agit de vignobles « passion », pour accomplir un métier qui a du sens : produire du raisin de qualité, transformer et partager beaucoup avec les clients. 

Les exploitations qui réussissent sont de petites pépites. 



"Les vignes menées "en Bio", avec des rendements
 qualitatifs."


Alain Paineau



A suivre lundi prochain, l'épisode 4 : "Les domaines familaux".

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Prochainement : 

        - Les grands domaines

 



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