Les "Domaines familiaux"

La taille du domaine permet d’investir dans des matériels modernes assurant à la fois qualité de la production et confort de travail du vigneron et de son équipe.


Le plus souvent les domaines viticoles se sont construits sur plusieurs générations. Avec la modernisation, les capacités de travailler des hectares de vigne et de vinifier de plus grands volumes ont permis aux exploitations de s’agrandir. Toutefois ces agrandissements ont été coordonnés avec la clientèle des domaines viticoles

Grâce à l’augmentation du chiffre d’affaires, les vignerons à la tête de ces domaines ont pu embaucher un ou deux salariés qualifiés permanents au domaine, et des ouvriers saisonniers pour les travaux de main. 

Tout en restant décisionnaire, le vigneron délègue la majeure partie du travail viticole, il a parfois une assistance en cave… Le cœur de son activité est en réalité la commercialisation du vin. Il reste toujours une partie du vin vendu en vrac, toutefois ces volumes correspondent à des ajustements entre les volumes produits et les volumes commercialisés : la viabilité du domaine ne dépend pas du marché du vrac.  

La majorité des domaines ont adopté ce business model avec des variantes sur le nombre d'hectares de vignes, le nombre de salariés, la quote-part du vin vendu en bouteilles ou vendu en vrac, etc...

L’intérêt de ces domaines est leur côté « rassurant », ils ont souvent été menés en « bon père de famille » avec des débouchés récurrents. Grâce à leur taille, ces domaines s’adapteront facilement aux aspirations d’un nouveau propriétaire ou à l’évolution du milieu : environnement, marché, main d’œuvre, etc. Leur taille moyenne rend l’investissement dans ces domaines accessible. Le risque est réduit car la présence de salariés qualifiés permet de sécuriser une partie des fonctions de l’entreprise. 




Alain Paineau



A suivre lundi prochain, l'épisode 4 : "Les grands domaines".

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